La lecture s’apprend en script
En règle générale, les enfants apprennent à lire à partir de textes écrits en script que l’on peut observer soit dans les manuels de lecture, dans les albums de jeunesse ou dans certains écrits documentaires.
Afin d’aider les enfants à faire le lien entre ces deux écritures, script et cursive, le texte peut être (à partir d’un certain stade de l’année) recopié au tableau en cursive par l’enseignant ou bien sur une grande affiche de type paper-board et ce pour s’entraîner à la copie qui reste un exercice délicat.
L’écriture de la machine est donc nommée l’écriture script et l’écriture de la maîtresse réalisée au tableau appelée cursive (écriture manuscrite).
Le rendu de cette écriture est celle que l’on peut observer dans tout type de journaux, de publications officielles voire de textes narratifs : nouvelles, romans… Ce sont les lettres de l’imprimerie qui donnent vie à l’écriture script dans les livres.
Avec l’évolution des technologies et de l’informatique, les livres jouent de plus en plus sur ces deux types d’écriture.
On peut également observer ce type de procédé sur certains tracts publicitaires, dans certaines bandes dessinées ou bien encore dans la littérature de jeunesse. Cette distinction s’affaiblit donc un peu au fil du temps même si elle reste encore valable aujourd’hui. En effet, de nombreux traitements de texte permettent dorénavant d’alterner entre les deux écritures.
En ce qui concerne la lecture d’un enfant devant un texte écrit en script la confusion de la lettre ‘l’ (en minuscule) et le I en majuscule pose souvent problème comme dans la reconnaissance du pronom personnel sujet : ‘il’.
Passage de l’écriture script à l’écriture cursive
Au fur et à mesure de l’année scolaire, les enfants vont écrire de plus en plus régulièrement et vont également recopier de plus en plus (par leurs devoirs ou leurs récitations).
Plusieurs cas de figure requérant l’écriture cursive de la part de l’enfant sont possibles :
– L’enfant doit écrire librement un mot, une phrase, un petit texte sur son ardoise ou sur son cahier (dictée de mots, de phrases ou production d’écrit selon une consigne donnée par l’enseignante). L’enfant, s’il n’a pas bien mémorisé la graphie de telle ou telle lettre, peut alors se référer aux affichages des lettres en attaché qui sont systématiquement installés par l’enseignante. On s’aperçoit bien à travers que cet exemple que lire et écrire s’entremêlent.
– Un mot, une phrase ou plusieurs phrases sont écrits en attaché (écriture cursive) sur le livre ou sur le fichier et l’enfant doit les recopier, bien sûr, en attaché, sur leur cahier.
– Un mot, une phrase ou plusieurs phrases sont écrits en écriture ‘script’ sur le livre ou sur le fichier et l’enfant doit être en mesure de les recopier en attaché sur leur cahier. Evidemment, cette situation demande davantage d’efforts de la part de l’enfant qui doit « transformer » chaque lettre.
– Un mot, une phrase ou plusieurs phrases sont écrits en attaché sur le livre ou sur le fichier et l’enfant doit les recopier en attaché sur leur cahier. Là encore, le recours aux affichages muraux peut s’avérer très utiles aux enfants ou bien à leur sous-main reprenant les deux alphabets.
Confusion possible entre les deux écritures des ‘d’ et ‘b’
Afin d’aider les enfants dans la reconnaissance en lecture du ‘d’ et du ‘b’ certains enseignants ont recours aux images du dos de la lettre ou du ventre. La difficulté est que cette image ne fonctionne que pour les écritures minuscules et non pour les majuscules. La lettre ‘d’ à bien un gros dos en minuscule mais un gros ventre en majuscule.
Cette petite imprécision dans le discours peut engendrer parfois des incompréhensions chez l’enfant apprenti-lecteur ne sachent plus s’il faut sonoriser la lettre D [d] ou B [b] ?!
Confusion possible entre les deux lettres ‘n’ et ‘m’ écrites dans les deux écritures
Il existe également une autre confusion au niveau du nombre de jambes des lettres ‘n’ et ‘m’ entre l’écriture cursive et script.
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